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Québec, QC, Canada
Personnal Best (PB's) ; 5000m--14:57--Boston (2011) ; 5k--15:01--Québec (2013) ; 10k--30:41--Vancouver (2013) ; 15k--47:56--Chicoutimi (2013) ; Demi--68:33--Montréal (2010) ; Marathon--2:23:21--Philadelphia (2012) ; 50 miles--6h44:13--Hamilton (2017) ; 100miles--18h33:59--Vermont (2017)

vendredi 17 octobre 2014

Faire différent

Depuis ma dernière chronique beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et des kilomètres sur la route ont été accumulés autant en compétitions qu’à l’entraînement. Ah oui, et je suis devenu un « vieux » de la course ayant atteint l’âge vénérable de 40 ans au début septembre, un âge qui me faisait basculer dans la catégorie des Maîtres que nous appelons communément dans notre jargons de coureux, les Masters. C’est noble les maîtres, mais c’est le signe qu’on vieillit!@

Rétrospective rapide de mon été
J’ai réalisé une première en complétant un 10000m sur la piste dans le cadre du championnat provincial de la distance. Bien aimé mon expérience et surtout de bonnes sensations qui m’ont permis de terminé la course en 6e position en 31 :20. Ce n’était pas un chrono spectaculaire, mais ce fût à tout le moins encourageant. Un pas dans la bonne direction. C’était d’ailleurs mon leitmotiv de l’été puisque mon objectif global que je voulais atteindre était de progresser, éviter les blessures et rebâtir un niveau de forme acceptable qui me donnerait confiance à l’amorce d’une préparation spécifique pour un marathon à l’automne. J’avais ciblé certaines courses en juillet et août pour cumulé de bons efforts soutenus difficile à réalisé en solitaire à l’entraînement. En plus, de cette compétition sur la piste j’ai fait le 10km du Grand Lévis la semaine précédente, une course correcte que j’ai animé en lançant des accélérations au sein du peloton de tête dans les premiers km, en me détachant seuls en tête dès le 3e km, en bataillant ferme à l’avant, en me faisant rattraper à 1km de l’arrivée, en poussant pour ne pas que l’écart soit trop grand, en lançant une accélération à 500m pour rejoindre le coureur à l’avant, en sprintant les derniers 300m côte à côte pour finir sur la ligne en 2e place par un cheveux en 31 :40. J’ai aussi couru une étape de la Coupe Dix30 quelques semaines plus tard et cette fois, les sensations n’étaient pas excellentes. Après avoir couru les 3 premiers km avec le peloton de tête, j’ai décroché pour finir le reste de la course en solitaire, comme si j’étais un peu à l’extérieur de celle-ci, et terminé en 32 :05. J’avais aussi en tête de progresser avec précaution dans le volume d’entraînement comme j’ai été blessé cet hiver et ce printemps. Mes vacances en Floride à la fin du mois d’août ont été idéales pour accumuler un bon volume: idéalement situées dans le calendrier, reposantes et lentes parce qu’il faisait incroyablement chaud (quelque chose comme 40 degrés le jour et 35 le soir!).

L’entraînement de l’automne
Me revoici donc avec cette chronique à l’aube du marathon de Toronto que je vais courir ce dimanche. Et oui, tout c’est merveilleusement bien déroulé dans ma préparation de sorte que j’ai conservé l’objectif initial de m’aligner à Toronto pour tenter une performance. J’ai fait les choses différemment pour me préparer à ce marathon cette fois-ci, comme entreprendre une préparation spécifique plus courte (8 semaines), faire des longues longues sorties (jusqu’à 45km et 3h de course avec des sections d’intensité) et des séances de renforcement musculaire, plyométrie. Mes blessures subies plus tôt dans l’année m’ont poussé à préconiser une préparation plus courte, mais ces choix étaient essentiellement fondés sur une volonté de faire différent. Je crois fermement que les mêmes habitudes mènent aux mêmes résultats et que notre corps et notre esprit ont besoin de stimulus variés pour progresser. L’automne dernier, j’avais connu une excellente préparation qui m’a donné un niveau de forme inégalé jusque là, mais que je n’ai pu matérialiser en résultat. Cette fois, je suis retourné à un niveau de forme similaire en empruntant un différent chemin. N’hésitez pas vous aussi à vous déstabiliser en modifiant de temps à autre vos habitudes d’entraînement. J’ai fait trois compétitions au cours du mois de septembre, mais toujours intégrées à des longues sorties qui me serviraient pour le marathon. Ça été le cas avec le demi-marathon de Beaupré que j'ai gagné pour la 2e année consécutive, les 10km de l’Université Laval et finalement le demi-marathon de Montréal.



Dans cette préparation, j’ai couru beaucoup et majoritairement en solitaire. J’ai même pris un temps d’arrêt de deux semaines au travail pour me reposer davantage en m’entraînant solidement. J’attends maintenant avec sérénité l’approche du marathon avec en quelque sorte le sentiment du devoir accompli.

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