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Québec, QC, Canada
Personnal Best (PB's) ; 5000m--14:57--Boston (2011) ; 5k--15:01--Québec (2013) ; 10k--30:41--Vancouver (2013) ; 15k--47:56--Chicoutimi (2013) ; Demi--68:33--Montréal (2010) ; Marathon--2:23:21--Philadelphia (2012) ; 50 miles--6h44:13--Hamilton (2017) ; 100miles--18h33:59--Vermont (2017)

mercredi 10 février 2021

TROUVER SON REPÈRE TRANQUILLE

Dans mon parcours, j’ai régulièrement cherché à me retrouver dans ces lieux sécurisants ou ces moments paisibles où on se sent en confiance, où l’abandon est soudainement possible. Dès fois, tout naturellement porté par la vague qui nous y amène presque inconsciemment sans trop rouspéter et d’autre fois parce que le chaos envahissant avait en quelque sorte besoin d’être calmement abordé. Car, c’est bien de ça dont il question. Une zone  de réconfort que l’on s’accorde pour s’accorder. Une parenthèse tendre et joyeuse qui nous fait du bien et nous permet d'affronter plus sereinement ce qu'on doit faire.

Pour moi, la course en général est un repère tranquille. Un moment de prédilection pour m’évader dans mes pensées et le plus souvent de pur plaisir. Par une belle journée d’été, j’ai en tête ce segment que je fais en sillonnant au pas de course le sentier de la rivière près de chez moi. Ou encore cette boucle de 10 kilomètres que j’emprunte régulièrement les soirées d’hiver.

Bien évidemment, toutes mes sorties quotidiennes ne sont pas des moments de plaisir. Parfois, je mets mes bottes de travail et je m’en vais à l’ouvrage! Ceux qui connaissent les entraînements par intervalles savent de quoi il est question quand ça devient sérieux sur la piste et que toute la concentration doit être portée sur l’effort de l’instant. Ou encore, les marathoniens reconnaissent qu'il peut être exigeant de faire une longue sortie spécifique de 36 kilomètres en intégrant à l'intérieur de celle-ci deux blocs de 10 kilomètres à la vitesse de compétition. Mais, même dans ces situations, je trouve que ça me fait du bien de me retrouver avec moi-même et d’avoir cette chance de pratiquer une activité que j’apprécie.

Et comment faire face è ces entraînements que je sais difficiles? Je cherche à me retrouver dans un lieu familier et à me placer dans des conditions gagnantes qui me donnent confiance et qui m’apportent réconfort. Un ami pour m’accompagner, mon sentier favori, mes souliers préférés. Peu importe, j'essaie de m'installer dans mes repères bienveillants qui maximiseront mes chances de bien performer dans ceux-ci. Et habituellement, ça rapporte!