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Personnal Best (PB's) ; 5000m--14:57--Boston (2011) ; 5k--15:01--Québec (2013) ; 10k--30:41--Vancouver (2013) ; 15k--47:56--Chicoutimi (2013) ; Demi--68:33--Montréal (2010) ; Marathon--2:23:21--Philadelphia (2012) ; 50 miles--6h44:13--Hamilton (2017) ; 100miles--18h33:59--Vermont (2017)

mercredi 22 mai 2013

Moi et mes souliers

Pour ceux qui l'auraient raté, voici un article publié par la Clinique du coureur (mise en place par Blaise Dubois, physiothérapeute) sur les chaussures et la performance. À partir de mon exemple comme coureur et des différents modèles de chaussures Mizuno que j'utilise, la question de l'utilisation des minimalistes pour améliorer les performances est lancée. Vous pourrez aller lire les nombreux commentaires qu'ont suscités le débat dont le mien, fait à partir de mon expérience, qui disait ceci:
"La variable la plus importante pour moi est l’entraînement. Je pense que tout le monde est d’accord pour dire que c’est LE facteur le plus déterminant des performances. Pour un marathonien, cela passe inévitablement par la capacité à absorber une charge importante sur une grande période. De mon côté, je m’efforce d’augmenter ma charge progressivement au fil des ans ce qui entraîne nécessairement un choc pour mon corps qui doit s’adapter. Ajouter un autre élément stresseur avec l’utilisation de chaussures minimalistes pour la majeure partie de mon volume serait pour moi hasardeux. L'avantage au niveau du poids est hautement théorique/mathématique et ne tiens pas compte d’une panoplie de variables avant et pendant la performance, spécialement pour une épreuve d’endurance comme le marathon. J’aime mieux me concentrer sur mon entraînement, ma nutrition que de perdre des minutes de courses, faire des essais/erreurs, risquer de me blesser afin de m’adapter progressivement sur 2 ans pour chausser des minimalistes lors de mon « futur-lointain » marathon. C’est une question de rapport coût vs bénéfice. Même avec une adaptation, je demeure sceptique parce que oui, je crois que la biomécanique INDIVIDUELLE et la vitesse peut dicter la chaussure. Je suis assez dynamique et je peux exploiter les caractéristiques de l’Ekiden à 3:04/k sur 10km alors que ma foulée est bien différente et moins agressive lors des sorties à basse intensité qui constituent le ¾ du volume ou bien celle de 3:20/k sur marathon. C’est la même chose pour le recordman sur marathon, Patrick Makau, mais à des vitesses plus rapides. Il faut avoir couru 200km/semaine pour constater comment la foulée peut être pesante! Je pense que nous pouvons avoir différentes chaussures adaptées à différentes situations. Il ne faut pas perdre de vue l’historique du coureur également, car des habitudes se sont crées, des formules éprouvées ont été adoptées. Dans mon cas, je n’ai pratiquement jamais d’inconforts ou de malaises et ce, avec un volume en progression que je considère assez élevé avec mon travail à temps plein…et mes performances s’améliorent. Pourquoi changer une formule gagnante? Simplement pour nuancer le propos sur l’utilisation des minimalistes, je dis oui, mais avec certaines limites!"
Samedi dernier, avait lieu l'Éveil des plaines, une course régionale à laquelle je participais en vue de compléter mon tour du chapeau ayant remporté les deux premières éditions. Par une météo exécrable, j'ai remporté le 10km pour faire 3 en 3. Vous pouvez lire l'article du Soleil ici. Vous constaterez que j'ai également couru le 5km pour accompagner des collègues de travail que j'entraînais depuis deux mois. En fin de semaine, aura lieu la grande messe des courses à Ottawa. Je prendrai le départ du 10k samedi soir et je serai sur le parcours du marathon dimanche matin pour encourager mes amis coureurs. C'est toujours une fin de semaine électrique avec beaucoup d'ambiance. Je vous en redonne des nouvelles bientôt.

On se reconnecte plus tard.

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